Galápagos : suite

Pour notre troisième journée aux Galapagos, comme nous n’avions plus assez d’argent pour une excursion (impossible de retirer aux distributeurs), nous sommes restés sur notre île à Santa Cruz. Heureusement, il nous restait juste assez pour louer un masque et un tuba 🙂 Même si nos portefeuilles étaient vides, cette dernière journée découverte fut très très sympa !

 Isla Santa Cruz

 Nous commençons notre balade par un petit port sauvage plein de charme aux bateaux colorés. L’ambiance est à son comble avec les cris des lions de mer et des pélicans regroupés par dizaine autour des marchands de poissons. Chacun tentent de grapiller un petit bout de poisson.

La cohabitation hommes-animaux ne semble pas poser problème

Puis nous poursuivons notre chemin jusqu’à la station internationale Darwin. Cet espace est avant tout dédié à la protection de la procréation des tortues géantes qu’ils élèvent puis relâchent dans la nature (il en est de même avec les iguanes terrestres). Pour accéder au centre de Darwin, nous empruntons un petit chemin de terre splendide au milieu des cactus géants où plein de lézards colorés se faisaient dorés au soleil. Depuis les passerelles on peut observer iguanes et tortues à gogo dont la « star » de la station internationale Darwin : Lonesome Georges, la dernière tortue de sa race, exterminée par les chasseurs de baleines.En 1835 Charles Darwin séjourne cinq semaines aux Galapagos qu’il qualifie de « laboratoire géant ». Il y fait des découvertes étonnantes qui donneront lieu à la publication de son fameux livre La Théorie de l’évolution des espèces. Cette théorie peut se résumer à ceci : l’évolution de la vie s’est faite sur la Terre à partir d’éléments simples par le moyen de sélection naturelle, c’est-à-dire par l’élimination dans la nature de toute reproduction de ce qui est le moins apte à survivre dans un milieu donné. Les espèces se sont adaptées au milieu naturel ou ont disparu. Ainsi on trouve des oiseaux de la même espèce qui, d’une île à l’autre, ont des ailes ou le bec différents, car le sol et la végétation y sont différents. La nature est assez incroyable !!Le bon vieux GeorgesOn se sent tout petits au milieu de ces cactus géants. En souvenir, je me suis d’ailleurs offerte une jolie paire de boucles d’oreille en cactus, fabriquées avec le tronc de l’arbre. Lézard de lave

~Iguane terrestre~     Les iguanes terrestres sont plus gros que les iguanes marins et de couleur jaune, superbes !!~Iguane marin ~      Attention où  l’on met les pieds !! Sur la plage de la station de Darwin il y a des iguanes de partout. Comme ils sont de la même couleur que les roches volcaniques on aurait vite fait de leur marcher dessus. Mais on a ouvert l’oeil de peur de se faire croquer un bout d’orteil.

Nous passons l’après-midi sur un îlot, juste à côté à côté de Santa Cruz. Pour y accéder nous empruntons un  taxi aquatique, petit bateau jaune à toit bleu. Une fois sur terre, nous marchons une demi heure sur des roches volcaniques, longons un lac, passons à côté de tonnes de cactus pour arriver jusqu’à Las Grietas. Il s’agit d’une sorte de joli petit canyon creusé dans la lave. Les plus courageux escaladent les rochers et sautent ensuite dans l’eau !

Nous passons le reste de l’après-midi sur la Plage de las Grietas, dans l’eau à observer des poissons de toutes les couleurs et des raies !! C’est assez génial quand on y pense de pouvoir nager seuls, sans guide, en faisant quelques mètres depuis le bord de la plage et de se trouver nez à nez avec des petites bêtes du monde aquatique !Et puis comme chaque bonne chose à une fin (enfin on reviendra sûrement), on a fait une dernière promenade de nuit sur le port de Santa Cruz. Nous avons vu une dernière fois plusieurs familles de raies, quelques lions de mer et de nombreux petits poissons dans la mer. Alalala on serait bien restés plus longtemps !! On s’envolera le demain matin des étoiles plein les yeux, des couleurs plein la tête et sur la tête (coups de soleil). C’est sûr on ne l’oubliera pas de sitôt ce petit coin de paradis !!

Natacha

Les Galápagos !!!!!!!!!!!!!!!!!

On en rêvait avant même de partir en Equateur, encore plus au froid à Quito dans notre montagne et puis on s’est dit on a qu’une vie !! Alors, après avoir dépensé la maudite somme de 483 $ (juste pour le trajet^^) et parcouru 960 km en 1h30 d’avion, nous voilà aux Galapagooooooooos 🙂 Nous atterrissons sur la petite île de Baltra, au Nord Est de Santa Cruz. L’île ne contient rien d’autre que l’aéroport et la base de l’armée. Il nous faut donc prendre un bateau (mini traversée de 4 minutes) pour rejoindre Santa Cruz, une des quatre îles habitées (la plus peuplée de toutes avec 6140 habitants). L’archipel des Galapagos se compose en tout de treize grandes îles, 6 moyennes et 42 ilôts.

Puis nous prenons un bus et quarante cinq minutes plus tard, nous arrivons enfin à Puerto Ayora, principal village de Santa Cruz situé tout au Sud. Nous partons sans perdre de temps à la recherche d’un hôtel. Déjà bien ruinés par le prix du billet d’avion, nous prenons le moins cher, mais tout à fait bien, juste en face de la mer, avec un accueil hyper chaleureux. Tellement agréable que nous y resterons 4 nuits.Carrément impatients de visiter, nous partons sans plus tarder faire une petite balade sur le port. Puis nous sautons dans un taxi-pick up (il n’y a que ça ici)  jusqu’à la plage de Darwin. A peine arrivés, on est complétement dépaysés : cactus géants, sable blanc, pierres volcaniques, crabes à cou bleu et iguanes marins. Mais pour les photos on attendra demain, pour le moment on trempe les pieds dans l’eau et on savoure ! Avant d’aller dîner, on se renseigne pour les excursions du lendemain mais il n’aura pas fallu longtemps pour nous convaincre, enfin euh surtout Brice. Demain on nagera donc avec les requins !!

Cool cool la vie aux Galapagos !!

1 er jour : les îles San Cristobal et Santa Fé

6h15 : Rendez-vous devant l’agence pour partir en mer, nous ne reviendrons que le soir à 18h30. Nous partons en petit groupe de quinze accompagné d’un guide. Grosse journée à l’horizon qui va s’annoncer très très riche en sensations !! L’essentiel de la journée se passera dans l’eau puisque nous ferons du snorkelling sur trois sites. Le snorkelling consiste à nager sous l’eau avec un masque, un tuba et des palmes.

Après 2h de mal de mer, nous débarquons sur l’île San Cristobal, tout à l’est. En arrivant on ne sait plus trop sur quelle planète on se trouve : une cinquantaine de lions de mer (sorte d’otarie) sont affalés au bord du port, tranquillement en train de roupiller. Il y en a de partout, dans les escaliers, sur les bancs, les bateaux, les rochers, le pont…incroyable!!! La présence humaine ne leur posent pas vraiment problème , à part si l’on dérange ces gros paresseux dans leur sieste.

Puis nous reprenons le bateau pour s’arrêter au beau milieu de l’océan, sur un premier site nommé Leon Dormido (le lion endormi). C’est un rocher aux falaises vertigineuses qui se dresse au large. L’endroit est très réputé pour faire du snorkelling car on peut voir des tonnes d’animaux aquatiques et surtout des requins :S  Nous restons environ une heure dans l’eau pour faire le tour du rocher et prendre le temps d’observer plus spécifiquement certains endroits. Nous suivons tous le guide à la queueleuleu pour éviter les maladresses, comme être croqué par un petit requin. Un peu stressée au départ, je me suis finallement jettée dans les eaux sombres et profondes et je n’ai vraiment pas regrétté ! C’était carrément magique !! Nous avons nagé en compagnie de tortues de mer, raies, requins (dont un requin marteau que seul Brice et le guide ont vu), et pleins de poissons de toutes formes et de toutes les couleurs, le tout au milieu du corail et des anémones. Le monde de Némo en grandeur nature !!Puis nous remontons sur le bateau, en route pour l’Isla de lobos, l’île aux lions de mer (phoques). Comme vous pouvez le voir sur les photos l’eau était incroyablement claire, bleue émeraude, paradisiaque !!  Dans ce petit coin de paradis, des centaines de lions de mer vivent tranquillement entre eux, entourés de quelques poissons. Nous avons pu nager, une heure entière en leur compagnie, au top du top !! Nous les avons approcher de près en leur jettant des petits coquillages avec lesquels ils adorent jouer. Quelques frayeurs tout de même en les voyant nous foncer dessus (ça pèse quand même 250 kg ces petites bêtes là) mais ils finissent par changer de bord à la dernière seconde, ouf!! Bref une expérience magique, génialissime !! 

Snorkelling = tronches de cake avec nos masques et tubas 🙂

2ème jour : L’île Isabela

Pour cette deuxième journée, nous faisons une excursion sur l’île Isabela, située à 2h en bateau à l’ouest de Santa Cruz. Nous commençons notre visite par le centre d’élevage et de reproduction des tortues. Il y en avait une quantité incroyable, de toutes sortes et tout âge  : des toutes jeunes, toutes petites, des moyennes de cinquante ans et des énormes, plus âgées d’une centaine d’année dont certaines en train de se reproduire !

La reproduction des tortues n'est pas de tout repos puisque la femelle doit supporter le poids du gros mâle

Nous nous arrêtons ensuite au bord d’un lac pour observer oiseaux et flamants roses

Puis petite pause baignade/bronzette sur l’une des plus belles plages de l’archipel où de nombreux spots publicitaires sont tournés. Sable blanc, cocotier, eau turquoise, temps au beau fixe, le pied quoi !!

Crabes tricolores avec du rouge, du bleu et de l'orange

Iguanes marins (généralement noirs) en train de se battre pour un bout de territoire

Iguane prenant le soleil tel un tournesol

Sur les rochers se prélassent des manchots de 35 cm, les plus petits du monde et des fous à pattes bleues, vraiment bleues,incroyable!

Requins paisiblement en train de faire leur sieste au soleil

Natacha

Troisième week-end : la côte ouest

Jeudi soir, départ pour la côte !! Nous tentons de dormir dans le bus des plus folkloriques, mais pas facile facile quand à 3h du matin une marchande vous propose du poulet ou bien à 4h du matin, Dulce une minette vous interprète son nouveau tube. 5h du matin, nous arrivons 2h plus tôt que ce qui était prévu à Puerto Lopez. Il fait toujours nuit, nous sommes crevés mais quelle chaleur, ça nous change de notre montagne !! Après avoir crié pour réveiller le maître d’hôtel, ça y est nous pouvons dormir !!!!!! L’hôtel est carrément grand luxe : piscine, hamacs, un lit double chacune pour Oriane et moi, et quatre petits lits simples pour Brice et nos bagages.Puerto López

Une fois levés et vaporisés d’anti-moustique qui sent fort, nous filons sur la plage. Ouf, il est 9h mais l’ambiance est encore à son comble, les pêcheurs sont toujours là. Il faut qu’on vous précise que Puerto Lopez est un important village de pêcheurs, avec une ambiance magique, pleine de vie et de couleurs lorsque les bateaux de pêche reviennent au matin. La plage ne manque donc pas d’animation entre les centaines d’oiseaux tournoyant dans le ciel, les tonnes de poissons triés directement sur le sable, tout plein de petits bateaux et une foule de gens venue acheter de quoi manger le midi. Une partie des poissons, ceux que l’on vend sur la plage sert en effet à l’approvisionnement local et le reste part alimenter les marchés de la région.Une ribambelle de couleurs

Attroupement massif devant les pêcheurs

La pêche semble avoir été bonne !

Découpage en direct

La tête, les nageoires, les boyaux, tout est enlevé en deux coups de cuillères à pot! Sous le regard attentif des plus petits, ça baigne!

Voilà à quoi ressemble le produit final, prêt à être vendu

Petit jeu : où est Charlie ? Cherchez sur la photo un monsieur avec le bidon à l’air…vous avez trouvé ? Et bien sachez qu’il est loin d’être le seul à adopter cette mode locale. Nombreux sont les hommes qui se baladent avec le tee-shirt relevé car cela leur permet de lutter contre la chaleur, grâce au petit filet d’air sur leur ventre. Malin, non ? On pourrait presque faire la même chose en France cet été 🙂

Parque nacional Machalilla

Le lendemain matin nous rendons à Agua Blanca, petite communauté indigène d’une soixantaine de maisons (en bois ou en brique). Mais avant d’y arriver 5km à pied nous attendent !! Seuls au monde en plein milieu d’une végétation grandiose, le pied ! Mais au bout d’un moment ça fait mal aux pieds, surtout quand on se fait la randonnée en tongs :)

Après l’effort, le réconfort !! Nous terminons notre promenade dans un bassin d’eau sulfureuse, au beau milieu des bananiers et autres arbres fruitiers, avec une délicieuse odeur d’oeuf pourri. Et comme depuis notre arrivée en Equateur, côté propreté et soin de la peau ça laissait à désirer, on s’est étalé de la boue un peu partout pour retrouver une peau de bébé !

Montañita

Arrivés à Montanita en fin d’après-midi, nous posons nos affaires à l’hôtel, situé un peu en dehors du centre ville, mais très tranquille et tout cosy : avec hamacs et jacuzzi !! Après s’être tous douchés à l’eau glacée (il faut au moins ça pour avoir une petite sensation de fraîcheur) on file profiter de notre samedi soir à Montanita. La ville est réputée pour son ambiance jeune, très « sea, sex and sun » avec de la musique, de l’alcool et des gens un peu dans tout les coins. Nous avons donc voulu tester ça par nous-mêmes et effectivement on est pas loin de ça. On se croirait à Hippie-land, les gens sont tous en tongs ou pieds nus, flânent dans la rue, sur la page ou dans un bar. On trouve des gens de tout âge, tout style, et de toute origine. On s’est donc mis en mode local, dîner dans un restaurant en bambou, puis petits coups à boire dans différents bars et discothèque mais bizarrement même tard dans la nuit, personne ne danse. Il semblerait que la plupart des gens sont dans la rue ou sur la plage, vont d’un lieu à l’autre, sans jamais se poser trop longtemps. (vidéo des rues animées de Montanita, à venir)

Le lendemain matin (presque midi), rien de tel qu’un bon gros petit dej pour attaquer une journée farniente 🙂

Pour rejoindre le centre ville depuis notre hôtel, il nous suffit de longer une grande plage. A marée basse, elle paraît carrément immense!! Nous passons un bon moment dans la mer et sur la plage en compagnie des multiples vendeurs ambulants, à négocier  le prix des lunettes de soleil, boucles d’oreilles…

Nous finissons tranquillement la journée du dimanche dans les rues de Montanita, farfouillant dans les petites boutiques et les nombreux stands à la recherche de belles boucles d’oreilles pas chères, en vain !Nous vous épargnons les détails de notre retour jusqu’à Quito, mais ce n’était pas triste ! Ayant loupés le dernier bus pour rejoindre la capitale, nous avons dû après plusieurs négociations, prendre un bus jusqu’à Guayaquil (tout au Sud) pour ensuite remonter au nord jusqu’à Quito avec un autre bus. Bref avec tout ça on est arrivés lundi matin à l’aube, crevés on est allés se coucher.

Natacha

Deuxième week-end : Mindo

Le dimanche comme nous avons envie de chaleur et de nature, nous partons nous mettre au vert à Mindo. Petit village, à 2h de Quito, en pleine forêt subtropicale (la réserve de Mindo-Nambillo), il est connu pour sa faune et sa flore exceptionnelle. Parmi les merveilles que  la région renferme : pas moins d’une quarantaine de papillons différents ! Pour les admirer nous nous rendons dans un magnifique jardin qui abrite bambous géants, palmiers, plantes et arbres fruitiers exotiques, ainsi que tout plein de petits colibris.Elevage de papillons

L’invitation au voyage

Les petits colibris multicolores

Puis, nous poursuivons notre visite dans une fabrique de chocolat artisanal perchée au beau milieu de la nature. L’Equateur étantunpays producteur de cacao, nous étions curieux d’en savoir un peu plus sur le sujet. Nous visitons donc avec le patron de ces lieux les différentes parties de la fabrique qui correspondent chacunes à une étape particulière de la confection du chocolat. Depuis la récolte des fèves de cacao, en passant par leur fermentation, séchage, nettoyage, broyage, affinage et dégustation nous connaissons tout du chocolat !! Seule la cueillette des cabosses de cacao se fait dans une autre zone, avec climat favorable à la production de cacaoyer  puisque Mindo se situe un peu trop en altitude (1250 mètres). Le petit plus de la visite reste quand même la dernière étape 🙂 : dégustation de chocolats avec différentes teneurs en cacao et testage de diverses alliances de saveurs : chocolat noir avec piments, poivre ou gingembre (délicieux !!).La cabosse de cacao, fruit du cacaoyer qui contient les fèves de cacaoLe séchage des fèves de cacao sous une serre

Natacha

Deuxième week-end : Quito

Pour ce second week-end, nous avions très envie d’aller à Cuenca, ville classée patrimoine mondial de l’Unesco mais en un week end ça faisait trop juste (9h de bus aller). C’est le petit bémol du séjour, nous n’avons pas eu le temps de nous y rendre, mais on reviendra c’est sûr ! Du coup, nous avons opté pour un week end plus tranquilou. Le samedi, nous avons découvert de nouvelles parties du Quito colonial avec un super guide équatorien Alex, ami de Magdalena, l’italienne qui vit avec nous. Voici un petit aperçu de la ville en photo, sans une goutte de pluie (plus que rare dans une journée équatorienne ordinaire) !!

Nous démarrons la visite par la Basilique, qu’on vous a déjà décrite dans notre article  » Quito colonial ». Puis nous rejoignons le centre historique. Nous empruntons de jolies ruelles pavées, avec une vue splendide sur le Panecillo (Vierge qui domine la colline) et les toits

Les rues ne manquent pas d’animation entre les petits marchands ambulants, les klaxons des voitures…et les cireurs de chaussures.

Les façades colorées donnent au Quito colonial son charme particulier.

Nous nous arrêtons un moment devant la Compañia (église de la Compagnie des Jésuites) assez incroyable aussi bien à l’extérieur, par les détails architecturaux de la façade qu’à l’intérieur, remplit d’or. Il aura fallu un siècle et demi (1605-1766) pour terminer cette église baroque!Nous arrivons ensuite devant le monastère San Francisco, situé sur une grande place pavée, entourée de veilles et charmantes maisons coloniales à balcons.Juste derrière se trouve l’église Santa Clara

Nous poursuivons notre balade jusqu’à la Avenida 24 de mayo, grande avenue toute en longueur bordée par une jolie église et de belles maisons colorées. Notre coup de coeur pour toutes ses couleurs et la vue splendide sur les hauteurs de Quito.En levant un peu les yeux on remarque que pleins de personnages se cachent sur les balcons !

Nous finissons notre petit tour dans la Calle de la Ronda, la plus ancienne ruelle coloniale de Quito. On se croirait en Andalousie avec les façades toutes blanches et de nombreux géranium aux fenêtres ! On n’est pas très loin de l’ambiance espagnole avec les nombreux bars animés qui longent la rue et les bons restaurants où l’on partage des petits plats. Nous testerons d’ailleurs tout ça le restant de la soirée, avec dégustation de bière locale (La Pilsener), puis de bons mojitos frais, accompagnés de salchipapas (cf article « mercado mayorista ») et d’empanadas (petits chaussons fris au fromage). Humm!!

Natacha

Premier week-end : Baños

Pour notre premier week-end direction Baños, petite ville thermale à 1800 mètres d’altitude, située à 3h3O au sud de Quito. Baños est dominée par de hautes montagnes verdoyantes où coulent des sources d’eau chaude aux propriétés curatives. Rien de tel que ce petit coin de paradis bien chaud pour recharger les batteries !

Dès notre arrivée, nous recherchons un petit hôtel pour passer la nuit. Nous n’avions rien réservé mais ici ce n’est pas vraiment un problème vu la quantité d’hôtel pour une si petite ville. Persuadées d’avoir sonné à la porte d’un hôtel recommandé par le Routard, nous entrons. Mais après avoir réservé la nuit, nous comprenons qu’on s’est trompées de quelques portes. Peu importe, l’hôtel n’est pas cher, avec un bon lit double, un petit jardin tout mignon (hamac, barbecue) et surtout de l’eau chaude, qu’on savoura sous la douche de longues minutes.

Une fois installées, nous partons nous balader dans la ville. Comme elle est petite tout se fait à pied et grâce aux grandes chutes d’eau qui descendent de la colline on se repère facilement. Nous commençons par la petite place centrale avec une église assez originale en brique grise, encadrée par deux flèches effilées de couleur blanche.

Puis, nous flânons dans les ruelles où une quantité incroyable de boutiques sont dédiées aux sports en plein air : excursions en minibus vers les cascades, randonnées, kayak, rafting, saut à l’élastique, tyrolienne, cheval, vélo, quad…de quoi donner envie de rester un peu plus longtemps dans la région ! Nous poursuivons notre balade vers des petits kiosques de produits artisanaux où nous découvrons les nombreuses spécialités gourmandes de la ville : pâtes de fruits, chocho, pousse de palmier, et autres boules croquantes. Mais la principale confiserie de Baños  reste la Melcocha. Il s’agit de jus de canne qui, après cuisson, forme une masse qu’on fixe à un crochet et étire pour former des bâtonnets. On en trouve de différentes couleurs, en fonction des différentes saveurs : blanc/coco, violet/mure, beige/caramel, vert/pistache, certains étant bien meilleurs que d’autres…

Fabrication de melcocha

Après cette première visite, on enfile les maillots et on fonce direction Las piscinas de la Virgen, petit havre de paix où il fait bon de se relaxer. Il s’agit en quelque sorte de thermes avec différents bassins, des bains très chauds (de 40 à 45°) et d’autres biens froids (20°). L’idée est donc d’alterner entre eaux brûlantes et glacées, jusqu’à se sentir totalement délassé. De nuit l’ambiance est magique avec la vue prenante sur la cascade juste à côté des thermes et sur l’ensemble de la ville, c’est un petit moment de bonheur ! Et comme c’est en soirée qu’une bonne partie de la population locale se donne rendez-vous dans les bains fumants, autant vous dire que l’ambiance était assez folklorique : tous serrés comme des sardines chaudes, cela nous a permis d’échanger avec plusieurs équatoriens. Après 2h passées dans une eau riche en bicarbonate de fer et en magnésium, nous sommes ressorties en pleine forme, avec l’envie de déguster un bon gros repas.

Piscinas de la Virgen : remplissage des bassins exterieurs avant qu'ils n'ouvrent en soirée

Nous nous sommes donc arrêtées dans un petit restaurant local tout simple avec de bons joueurs de guitare. L’ambiance était joyeuse, les gens chantaient tous en coeur la chanson « Che Guevara » et les plats bien copieux : riz, patates, poulet,  pour ne pas trop nous changer de chez Irma. On en oublierait presque un petit détail; tous les plats étaient servis par les quatre enfants des gérants du restaurant.   Sur le trajet de retour jusqu’à l’hôtel, nous rentrons bras et gambettes à l’air, bercées par la douce chaleur de la ville. Alalala qu’il fait bon d’être ici !!

Le lendemain matin, on file au bar d’en face déguster un bon gros petit dej. Au menu, confiture, beurre (enfin!), petits pains pour Oriane et pancakes, sirop d’érable pour Natacha, le tout accompagné d’un thé et d’un délicieux jus de fraise maison 🙂

On se dépêche d’avaler le tout car les départs pour les excursions ont lieux quelques minutes plus tard et nous n’avons encore rien réservé. On file dans l’agence la plus proche, on négocie les prix (héhé maintenant ça nous connaît) et on coure rejoindre le reste du groupe dans le minibus.C’est parti pour une journée d’aventure à l’air libre sur la route des cascades. Les environs de Baños sont assez incroyables car sur des kilomètres et des kilomètres, une vingtaine de cascades se jettent dans un grand fleuve « el rio Pastaza » qui se dirige vers l’Amazonie. Nous parcourons ainsi en minibus le trajet du fleuve à quelques mètres plus bas, tout au creux du vide.

Tout au long du trajet, nous faisons plusieurs arrêts pour admirer le paysage, se dégourdir les jambes sur un petit pont en bois (à gauche sur la photo), ou s’envoler d’une montagne à l’autre grâce au moyen de transport local « les tarabitas ».

una tarabita

Il s’agit de nacelles suspendues à un câble qui vont et viennent entre les deux versants de la gorge où coule le tumultueux rio Pastaza. Elles fonctionnent du matin au soir, actionnées par un homme depuis une machine. Ce moyen de transport a été inventé par les Incas. Il était bien pratique puisqu’ils leur permettaient de passer leurs marchandises d’une montagne à l’autre, y compris les animaux.

Une tarabita jaune qui traverse la vallée

Puis notre bus nous dépose au bord d’un petit chemin qui mène à une autre cascade « la cascada Machay ».  Après 20 minutes de descente, nous découvrons une gigantesque cascade où il est possible de se baigner en contre bas. Avec la chaleur qu’il fait, rien de tel qu’un petit plouf dans l’eau fraîche pour se remettre d’aplomb ! Mais cette sensation de fraîcheur sera de court instant car le chemin du retour, tout en montée nous fera bien transpirer (humm quelle agréable région humide!)

Préparation équipement avant l'envolée

Pour finir la journée, ceux qui le souhaitent peuvent traverser la vallée, en volant, au moyen d’une tyrolienne.Seul trois courageuses se lancent, dont une mère et sa fille qui en début de matinée avaient déjà testé le saut à l’élastique depuis un pont.

envol (cliquez sur la photo pour faire un zoom)

Voilà, se fut donc un petit week-end exotique des plus revitalisant et en seulement deux jours on en aura pris plein les mirettes !!

Natacha

Mercado Mayorista

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El Mercado Mayorista est le plus grand marché de Quito, situé bien au sud de la ville. Chaque jour, 65% des produits vendus sur les différents marchés et supermarchés de la ville sortent de là. Étendu sur une surface de 21ha et avec ses 1400 commerçants, cela ressemble à une ville dans la ville : fruits et légumes, viandes, poissons, supérettes, cantines, distributeurs de billets, vendeurs ambulants de lunettes de soleil, de brosses à dents, de glaces, de beignets … On y trouve de tout ! Bien sûr, fruits et légumes représentent le plus gros pourcentage de l’activité du marché.Image

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L’aliment qu’on y trouve le plus ? Les bananes ! Jaunes, vertes ou rouges, il y a en une infinité de variétés différentes, à consommer salées ou sucrées. En deuxième position arrivent les pommes de terre. A cela s’ajoute les jolies couleurs des oranges, des prunes, des tomates, des papayes … correctement rangées sur leurs étals.Image

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Chaque jour, un va-et-vient incessant de voitures et camions plus ou moins imposant circule dans les rues pour vendre ou acheter de la marchandise. Au milieu de tout ça se trouve l’ école Transito Amaguaña. A l’entrée une dame tient un stand de jouets et bonbons pour le plus grand bonheur des enfants. A chaque récréation viennent s’ajouter un vendeur de mangues, un vendeur de beignets et un vendeur de salchipapas (petites barquettes comprenant frites, saucisses, œuf à la poêle et un peu de salade, le tout généreusement recouvert de ketchup et mayonnaise).

L'entrée de l'école et ses vendeurs ambulants.

Un petit bol de salchipapas.

Le marché est ouvert tous les jours sauf le dimanche, ce qui permet de remettre les lieux en état. Le mardi est le jour de plus grande affluence, tous les producteurs de la région viennent livrer les commerçants du marché. Ce jour là, impossible d’y circuler en véhicule tellement il y a foule ! Chaque commerçant arrive entre 1h et 2h du matin sur le marché pour en repartir vers 17h.

Sur le marché, les commerçants se déplacent en tricycle, pouvant ainsi transporter facilement leurs marchandises.

Les commerçants sont majoritairement originaires de communautés indigènes, on y croise donc beaucoup de femmes et d’hommes en tenue traditionnelle. Certains de ces vendeurs habitent au cœur du marché, dans de petites maisons de fortune situées au dessus de leur hangars de stockage. D’autres font le déplacement, habitant souvent très loin, dans des conditions précaires. Leurs maisons sont situées dans les campagnes lointaines de Quito. L’endroit n’est pas toujours accessible en voiture. Leurs habitations sont minuscules, souvent une seule pièce qu’ils partagent à plusieurs.

Maisonnette au cœur du marché

Maison d'une élève habitant dans la campagne de Quito, à 1h de l'école

Oriane

Escuela Transito Amaguaña

Mercredi 22, fini les grasses mat’, c’est à 6h15 que le réveil sonne. Aujourd’hui nous commençons notre stage, impatients de rencontrer tous les élèves !
L’escuela Transito Amaguaña est située au sud de Quito, au milieu du plus grand marché de la ville : « el Mercado Mayorista ».

L’école fût appelée ainsi en hommage à la Mama Transito, une figure équatorienne. Née en 1909, cette militante indigène s’est battue toute sa vie pour la cause des indigènes, des femmes et des plus démunies. Autant dire qu’il en fallait du caractère pour se battre contre tout ça à l’époque ! Dans l’école, nombreux sont les souvenirs en l’honneur de la Transito Amaguaña.

Photo internet prise sur le site http://www.terra.es de la Mama Transito

Très atypique, celle-ci accueille actuellement 290 élèves âgés de 5 à 20 ans. En Equateur, l’école commence à 3 ans. Cependant, au vu du public qu’elle reçoit, cette école là n’accueille les enfants qu’à partir de 5 ans. La plupart des parents des élèves travaillent sur le marché, les mères préfèrent donc garder leurs petits bouts avec elles. Ces derniers passent alors leurs journées sur le marché, aidant leur famille à trier les patates, à ranger les tomates par taille … Ainsi, ils apprennent énormément : les couleurs, les tailles, « plus petit que », « plus grand que », développent leur motricité … Quand ils entrent à l’école à 5 ans, ils savent donc déjà beaucoup de choses. De plus, plus ou moins livrés à eux mêmes dès tous petits, ce sont des enfants très débrouillards et autonomes. Parfois, ils font part d’une maturité telle que nous n’avons pas l’impression de nous adresser à des « gamins » de leur âge.
L’école comporte 10 classes allant du 1ro au 9no de básica (équivalent du CP à la 3ème) et du 1ro au 3ro de bachillerato (correspondant à nos 3 années de lycée, avant le bac). 10 classes pour autant d’enseignants donc. Cependant, seuls 5 d’entre eux sont titularisés et payés par l’Etat, les autres étant des volontaires qui travaillent ou étudient à côté. Une psychologue scolaire intervient également quelques après midi par semaine.

8 des 10 enseignants de l'école ainsi que la psychologue scolaire.

Les horaires de l’école sont un peu à l’espagnole, les enfants étant en classe de 7h30 à 13h avec une pause de 30min dans la journée, et ce 5 jours par semaine. Bien qu’il y ait des horaires fixés, il n’est pas rare qu’enseignants ou élèves arrivent en retard. En effet, rien n’est rigide et un climat « cool » règne sur l’école. Cette flexibilité à une raison. Ici en Equateur, bien que tout soit fait pour l’éradiquer, le travail infantile n’est pas interdit, et presque tous les enfants de cette école travaillent. Certains sont sur le marché dès une ou 2h du matin.  Ainsi, pour leur permettre de finir ce qu’ils ont à faire, ils peuvent arriver jusqu’à 8h30. De plus, les absences ne sont pas contrôlées (sauf longues absences) puisque de temps en temps des enfants ont tant de boulot qu’ils ne peuvent aller à l’école. Si les enfants viennent étudier c’est avant tout parce qu’ils en ont envie, surtout chez les plus grands. Ces derniers ont beaucoup de mérite. Ils pourraient arrêter l’école pour travailler à temps plein et gagner leur vie, mais la plupart continue d’étudier pour ne pas avoir la même vie que leurs parents, une vie de dure labeur. Quelques uns, tout de même obligés de gagner leur vie, suivent les cours par correspondance et se rendent à l’école un jour par semaine.

Si en Equateur le port de l’uniforme est obligatoire, l’escuela Transito Amaguaña fait une fois de plus exception à la règle. Non seulement les enfants ne portent pas l’uniforme, mais en plus ils peuvent venir avec la tenue traditionnelle indigène. Ce sont d’avantage les filles qui portent la tenue traditionnelle, les garçons portant des habits plus à la mode d’aujourd’hui, notamment pour les plus âgés. Le tenue des filles, plus complexe est composée des éléments suivants : blusa (blouse), anaco (leur jupe en forme de portefeuille), batella (le tissu violet porté par dessus la blouse), cuncawashka (collier de perles).

Tenue traditionnelle des filles ...

... leur queue de cheval est entourée dans un ruban, ceci est appelé chumbi. Quand il fait un peu frais, elles se couvrent d'un châle sur les épaules, la chalina. Certaines portent un sombrero parfois décoré d'une jolie plume d'oiseau.

Tenue traditionnelle des garçons : le sombrero, le poncho et la tresse !

Les enfants sont en moyenne 23 par classe. Le premier jour nous avons été très surpris par la façon dont les enseignants gèrent leurs élèvent. Ici, bruits et déplacements à gogo sont les maîtres mots ! En effet, notre tolérance au bruit dans une classe s’est beaucoup améliorée depuis que nous sommes dans cette école. Les enfants parlent tous en même temps, forts et cris dans tous les sens … ce qui perturbe peu les professeurs. Rare sont les moments de calme. De plus, n’essayez pas de mettre en place le fameux « je n’interroge que les enfants qui lèvent le doigt » … c’est perdu d’avance ! Quand un élève a fini ses exercices avant les autres pas de problème, il y a de quoi s’occuper entre taper son voisin, faire de la corde à sauter dans la classe, ou bien aller vagabonder dans la cours de récré.

Classe 8vo de básica

Une chose étonnante, les portes de l’école ne sont jamais fermées. Ainsi, pendant les récréations, les enfants peuvent librement aller voir leurs parents sur le marché pour leur demander des sous pour s’acheter à manger, ou pour les aider à travailler le temps que dure la récré. Ne pas fermer les portes de l’école est également une façon d’intégrer et d’intéresser d’avantage les parents à la scolarité de leurs enfants.

Revenez en arrière sur la photo ci-dessus. Rien ne vous parait bizarre ? …

Au milieu de tous les élèves de la classe qui ont entre 12 et 15 ans s’est cachée une petite fille de tout juste 3 ans ! Regardez bien. Ici, chaque famille travaille beaucoup et ne peut pas toujours s’occuper des enfants pas encore en âge d’être scolarisé. Pour éviter que ces p’tits bouts de moins de 5 ans airent seuls dans le marché, l’école préfère les accueillir. Ainsi ils passent leurs journées dans la classe de leur sœur ou frère ainé.

La Veronica et son petit frère

Vous l’aurez compris, cette école est bien loin du système éducatif français et pourtant, on s’y sent très bien !

Oriane

Ecuador

Aujourd’hui, mardi 21 février, dernier jour férié. Nous en profitons pour récupérer les dernières heures de sommeil en retard dû au décalage horaire. Après un p’tit déj’ bien copieux (bon ça, plus besoin de vous le préciser … c’est devenu une habitude), nous nous préparons pour la sortie du jour. Dans la maison, les bruits se mêlent, on entend les cris des enfants qui jouent, les alarmes des voitures (si vous n’avez jamais entendu une alarme de voiture équatorienne, remédiez vite à ça !) et Julio qui s’exerce à la guitare.

La destination du jour, nous l’attendons avec impatience ! Pour y aller, nous prenons la voiture direction le Nord de Quito, à 22 km de la ville. Une idée de pourquoi nous sommes si impatients de nous y rendre … ?  Non, vous ne voyez pas ? … Un indice : longitude 78° 27′ 08 », latitude 0° 0′ 0 » … Alors … ? Eh oui, c’est bien sur la ligne de l’équateur que nous nous rendons aujourd’hui !
Seule une petite partie (un peu moins de 20%) de cette ligne imaginaire traverse les terres émergées. Des terres que l’équateur coupe, c’est en Equateur même que se trouve le point le plus élevé, sur le flanc sud du volcan Cayambe.
Deux sites font l’attraction du coin, l’un plus touristique que l’autre. Dans le premier se trouve le monument de la Mitad Del Mundo (la moitié du monde). Il s’agit d’un immense édifice de 30 mètres de haut, surmonté d’un globe en laiton. Le passage de la ligne de l’équateur à cet endroit fût prouvé en 1736 par Charles-Marie de la Condamine, chercheur français, accompagné d’autres scientifiques. Grâce à de savants calculs et après de longues et nombreuses observations, cette équipe de 10 scientifiques a su déterminer où passait l’équateur  en  se trompant seulement de 300 mètres, une prouesse pour l’époque ! Ce parc attire énormément de monde, et nombreux sont les équatoriens qui viennent y passer leur dimanche en famille. Cet endroit ressemble à une ville miniature avec ses boutiques souvenirs dispersées un peu partout, son église coupée en deux par la ligne de l’équateur et ses petits concerts organisés.

L’autre site, à 300 mètres de là, est bien moins grand et attire beaucoup moins de touristes, mais pourtant, c’est celui que nous avons préféré. La visite se fait avec un guide. Pour commencer, nous nous promenons dans le parc en écoutant ce qu’était la vie des amazoniens d’autrefois. Habitations, techniques de chasse … tout ça n’a plus de secret pour nous. Lors de ce petit cours d’histoire, nous avons découvert une de leur coutume des plus étranges … Pour capturer les esprits de leurs morts et pour amadouer leurs ennemis, ils coupaient les têtes de leurs morts. Ils les vidaient de leur sang, de leur cerveau ainsi que de leurs yeux. Ils retiraient ensuite tous les os du crâne, ne laissant que le cartilage du nez et des oreilles. Après cela, ils introduisaient une pierre chaude dans la peau évidée afin que celle-ci conserve une forme de crâne. Le tout se rétracte, sèche, et voici le résultat sur un animal et un enfant de 12 ans …

Après ce temps de découverte, nous arrivons enfin sur ce fameux endroit  … Ça y’est, on y est sur la moitié du monde !!


La mitad del mundo est un endroit où des choses étranges se passent. Par exemple vous le saviez vous que l’eau ne tourne pas dans le même sens en fonction de si on se trouve dans l’hémisphère nord ou dans l’hémisphère sud ?! Ici, dans l’hémisphère Sud, l’eau tourne dans le sens des aiguilles d’une montre. Lorsqu’on se met juste sur la ligne de l’équateur celle-ci s’écoule tout droit, sans tourbillonner …


Et vous saviez qu’au niveau de l’équateur il était possible de faire tenir un œuf sur une tête de clou ? Non non, ce n’est pas une blague, voyez par vous même !

Autant de curiosités qui ne sont visibles qu’ici, sur la moitié du monde …

Oriane

Carnaval

En Equateur le carnaval est une fête très importante. Irma nous a expliqué que durant ce w.e de 4 jours les familles se réunissent pour s’amuser et passer de bons moments. Dans l’ensemble du pays, la plupart des petits commerces sont fermés. Des défilés, plus ou moins importants, sont organisés un peu partout dans la ville, en journée comme en soirée. Quito, bien qu’étant la capitale du pays, n’est pas la ville la plus animée en cette occasion. Mais tout de même, ça vaut le détour ! En effet, nous avons eu la chance de voir l’un de ces défilés lundi soir. Plus de 2 km de chars et de danseurs âgés de 3 à 70 ans ont ainsi parcouru l’avenue principale d’un des quartiers sud de Quito. Pour l’occasion, toute la population est descendue dans la rue pour admirer ces grands chars et s’amuser ! L’ambiance est à la fête. Les cariocas sont plus que jamais présentes, et si l’on ne fait pas attention autour de soi, on se retrouve rapidement couvert de farine, ou avec un œuf cassé sur la tête ! Bref, ce petit séjour en Equateur commence plutôt très bien. Un petit aperçu en images …

En bonus, quelques extraits vidéos ! … :

La photo est floue, mais suffisamment nette pour voir dans quel état nous sommes ressortis de ce carnaval !

Oriane